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Titre : L'Aube à Birkenau Type de document : texte imprimé Auteurs : David Teboul, Auteur Editeur : Les Arènes Année de publication : 2019 Collection : Ar.vecu Importance : 300 p Format : 23 cm ISBN/ISSN/EAN : 979-10-375-0090-8 Prix : 20,00 eur Mots-clés : Documents biographies Résumé : « La guerre avait fauché une génération. Nous étions  effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu.  Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n'avaient  ni argent ni vêtements à m'offrir, c'est une voisine qui m'a  secourue avec une robe et des sous-vêtements.  Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation.  Il n'y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les  pillards n'avaient pas pu emporter.  Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée. J'y voyais un symbole.  Nous n'avions rien à quoi nous raccrocher. Ma s'ur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre.  Nous faisions semblant de vouloir continuer. » En ligne : http://www.librairiedialogues.fr//ws/book/9791037500908/unimarc_utf-8 L'Aube à Birkenau [texte imprimé] / David Teboul, Auteur . - Les Arènes, 2019 . - 300 p ; 23 cm. - (Ar.vecu) .
ISBN : 979-10-375-0090-8 : 20,00 eur
Mots-clés : Documents biographies Résumé : « La guerre avait fauché une génération. Nous étions  effondrés. Mon oncle et ma tante avaient beau être médecins, ils ne possédaient plus rien. Leur clientèle avait disparu.  Leur maison avait été pillée. Leurs économies avaient fondu. Le lendemain de mon arrivée à Paris, comme ils n'avaient  ni argent ni vêtements à m'offrir, c'est une voisine qui m'a  secourue avec une robe et des sous-vêtements.  Il régnait dans la maison une atmosphère de désolation.  Il n'y avait plus le moindre meuble. Les miroirs avaient été volés, à part ceux qui étaient scellés aux murs et que les  pillards n'avaient pas pu emporter.  Je faisais ma toilette matinale devant un miroir brisé par une balle. Mon image y apparaissait fissurée, fragmentée. J'y voyais un symbole.  Nous n'avions rien à quoi nous raccrocher. Ma s'ur Milou était gravement malade, mon oncle et ma tante avaient perdu le goût de vivre.  Nous faisions semblant de vouloir continuer. » En ligne : http://www.librairiedialogues.fr//ws/book/9791037500908/unimarc_utf-8 Réservation
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Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 6223 848 TEB Livre Bibliothèque de Bélesta Documentaires Adultes Disponible